Les 8 clés pour mieux résister aux épreuves

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La résilience pour mieux résister aux épreuves

Nous vivons tous des épreuves, des deuils, des traumatismes, des ruptures… je vous propose ici 8 clés élaborées à partir d’études réalisées par des chercheurs et psychologues américains auprès de personnes résilientes.

1. Distinguer « ce que je vis », de « ce que je suis ».

Si vous faites attention, les personnes résilientes vont vous dire « j’ai vécu cela », « il m’est arrivé ça ». Elles reconnaissent qu’elles ont été victimes d’un évènement mais cela ne veut pas dire qu’elles sont désormais des victimes. C’est ainsi que les résilient vivent l’évènement choc.

Se dissocier de l’épreuve ne veut pas dire la nier, ni la minimiser, à l’inverse, la nommer permet d’en prendre la mesure et de s’accorder le temps nécessaire pour s’occuper de soi.

2. Entourez vous de personnes inspirantes

Ce sont idéalement des hommes ou des femmes qui ont connu des épreuves similaires. Ils constituent des modèles inspirants et peuvent mieux que les autres, réconforter de manière juste.

Sans surjouer l’optimisme, ni projeter leur angoisse, mais en témoignant de leur expérience. Si vous n’en trouvez pas dans votre entourage, n’hésitez pas à aller à leur rencontre dans des associations ou des groupes de parole

3. Ecoutez vous

C’est être à l’écoute de ses besoins physiques et psychologiques. C’est reconnaître les signaux d’inconfort, de stress, ou d’anxiété que leur envoie leur corps, et savent demander de l’aide sans hésiter, ni culpabiliser.

C’est pratiquer la flexibilité psychique et émotionnelle, ce qui signifie qu’ils ne restent pas figés sur leurs positions « je suis fort » ou leurs certitudes « c’est moi qui ai raison ». C’est accepter de montrer ou de laisser voir sa vulnérabilité.

C’est cette souplesse qui est une condition essentielle à la résilience.

4. Pratiquer l’acceptation et le non jugement

Il s’agit d’accueillir au quotidien le désagréable/ l’agréable, le confortable/ l’inconfortable et de les considérer comme faisant partie de la vie.

En ne déployant pas des efforts inutiles pour repousser ou changer ce que l’on ne peut éviter, nous nous préservons et nous nous renforçons.

Le non jugement permet en outre de se décentrer, de cesser de scruter son ressenti en permanence, ce qui exacerbe les perceptions et les sensations déplaisantes.

Etiqueter, juger en permanence est épuisant et fragilisant.

5. Faites attention au sens

Avoir une raison de vivre est le meilleur antidote à la souffrance. Sentir que l’on est utile, que l’on a une cause à défendre, des gens à aimer, un talent à exercer, sont autant de conditions pour vivre une bonne vie, et autant de leviers de résilience face à l’épreuve.

Trouver notre Ikigai, comme disent les japonais, à savoir ce qui nous donne envie de nous lever le matin, devrait être une de nos priorités pour ne pas avoir l’impression de passer à côté de notre vie.

Petit rappel grâce à cette équation : Sens + Plaisir = Bonheur

6. Constituer une trousse à outils

Méditation, activités artistiques, sportives… Les résilients les plus heureux sont ceux qui savent gérer le capital énergie, réguler leurs émotions et gérer leur stress.

La plupart d’entre eux ont constitué une trousse à outils dans laquelle ils piochent suivant leurs envies et leurs besoins. Il suffit pour les imiter, de lister tout ce qui nous fait du bien, nous nourrit, nous réconforte et nous inspire. Ainsi, outillés, nous sommes moins démunis face à l’épreuve et moins dépendant de notre entourage.

7. Envisager plusieurs scénarios

Envisager une seule évolution, donc une seule fin, condamne une situation à la répétition. Projeter plusieurs scénarios permet de ne pas s’enfermer dans une seule version de l’histoire.

Si nous prenons  l’habitude de faire des lectures variées d’une situation ou d’une relation, nous ouvrons le champ des possibles et cessons ainsi de nous condamner à la répétition ou au malheur.

Le prisme optimiste-lucidité était bien un levier de résilience important, tandis que le prisme du pessimisme, trop souvent pris pour du réalisme était au contraire un obstacle infranchissable.

8. Cesser de mentaliser

« Pourquoi cela n’est-il arrivé ? » « Comment aurais-je pu l’éviter ? ».

Etre résilient c’est regarder l’épreuve en face, et pas ressasser inlassablement le film des évènements. Pour éviter de rester piéger dans son mental, il faut habiter davantage son corps, être dans ses sensations ici et maintenant. D’où l’importance de pratiquer régulièrement un exercice physique