Trouver la recette pour vivre moins de pression au travail

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Certains s’épanouissent pleinement dans leur travail, d’autres à l’inverse le subissent ou s’y ennuient. Le manque de temps, ainsi que la perpétuelle course contre la montre nous épuisent. Aussi, je vous propose une trousse à outils qui va vous ouvrir la voie pour relativiser au quotidien et avoir moins de pression.

En effet, depuis une trentaine d’années, le monde du travail s’est durci malgré le concept de la Qualité de vie au travail. Nous évoluons dans un climat parfois assez anxiogène.

Face à une réalité parfois pesante, comment parvenir à se sentir bien dans son travail ? D’autant qu’il prend une part importante dans notre vie eu égard au temps passé notamment.

Que peut-on changer à son niveau, dans son quotidien ?

  1. Questionner vos croyances

Qui n’a jamais entendu cette petite voix : « mon patron ne m’aime pas, si je refuse ce dossier je vais passer pour un mauvais employé, je vais jamais y arriver…. » Alors réalité ou interprétation ?

Il faut tout d’abord interroger ses croyances qui ne sont pas forcément justes, mais agissent comme des filtres qui conditionnent notre perception et nos comportements.

S’il est vrai que la logique productive implique des délais plus courts à respecter et engendre davantage de pression, et du stress, il convient de distinguer la pression absolue qui provient de l’environnement extérieur, de la pression auto-imposée qui peut provenir d’une exigence trop élevée. Bref, il faut s’interroger sur ce qui fait que le travail devient une pression. C’est alors que la pensée positive ou alternative entre en scène.

Il est essentiel de rejeter les conclusions systématiques du type « mon chef m’a demandé de changer tel aspect de ma présentation, ce qui veut dire que tout est nul et moi avec », pour développer des croyances plus équitables sur soi et son environnement « il n’a pas aimé un point, mais il a aimé tout le reste c’est une bonne base de travail ! »

  • Travailler ses comportements

Combien sommes-nous à ne pas avoir osé dire non quand notre supérieur est venu 3 soirs de suite après 19h pour nous demander de reprendre une partie d’un dossier ou revoir un point particulier.

Il faut cesser de penser qu’il faut être à tout moment à 100%, en faisant plaisir à tout le monde. Au contraire, il m’arrivera de faire des erreurs, de ne pas faire l’unanimité et c’est accepté. Une fois que cette croyance est corrigée, cela va me permettre d’avoir des comportements qui vont favoriser l’action la prise de risque et l’exposition au travail.

En résumé : J’OSE– Proposer une nouvelle idée, exprimer mon désaccord, solliciter de nouvelles responsabilités. C’est ainsi que cette sensation de ventre noué qui m’envahissait avant chaque réunion, finira par s’estomper.

Chacun a besoin de maîtriser son environnement, de prendre certaines décisions, de gérer son calendrier. Tout ceci contribue à développer une bonne estime de soi. Cette maîtrise des évènements de revient pas à tout refuser en bloc mais au contraire, à décourager constructivement ce qui ne me laisse pas maître de mon poste. C’est ainsi que je vais dire non à mon supérieur hiérarchique si je ne peux pas finir ce dossier ce soir, mais il sera bouclé demain matin sans faute.

  • Communiquer – Exprimer ses émotions

« Il fait exprès de ne pas me donner des explications claires, pour que je me plante ». A la machine à café, les commentaires vont bon train, et de là naissent des situations impossibles du style « s’il ne me parle plus, je vais faire pareil », « s’il ne m’explique rien, c’est qu’il me déteste ».

Halte aux interprétations ! Il faut communiquer. Solliciter davantage de retours, de feedack, de précisions factuelles de la part de votre chef.  Vous pourrez demander à votre chef « qu’aurait-il fallu que je fasse précisément pour que tu sois pleinement satisfait ? ».

Il faut savoir envoyer des signaux à l’autre et poser des limites quand c’est nécessaire.

Les relations professionnelles ne sont pas un long fleuve tranquille. Ambition des uns, jalousie des autres, stress de tous, qui contrarient parfois les liens qui peuvent naître entre collègues. Comment se préserver des guerres de bureau ?

En commençant par se demander si c’est mon problème ? Et si oui, pourquoi ?

Finalement, juste en ce mêlant de ce qui nous regarde.

  • Relativiser

9h-19h c’est la journée type d’un grand nombre de salariés. La majeure partie d’entre nous, passe beaucoup de temps au travail. Le travail est un lien de réalisation de soi, mais pas un résumé de soi.

D’où la nécessité de trouver le juste équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Il ne faut pas tout chercher dans le travail. C’est une zone d’épanouissement forte mais pas unique.  Sinon, le risque de ne vivre que pour son travail, c’est qu’au moindre reproche, la moindre déconvenue, on le vivra comme une véritable catastrophe.

Celui qui a une vie familiale, sociale, artistique, voire spirituelle y trouve des soutiens pour dédramatiser. En nous permettant de nous épanouir et de faire le vide, chaque activité augmente notre efficacité au travail.

Pour être performant sur le long terme au sein de l’organisation, l’individu ne doit pas être que le travail.

  • Prendre ses responsabilités

Si le travail n’est pas toute la vie d’un individu, il en constitue une partie centrale. Mais il existe des gens qui s’ennuient dans leur travail, qui n’aiment pas ce qu’ils font. Et malheureusement, ils sont nombreux.

Mais il faut se poser une question essentielle : qu’est ce qu’il faudrait que je fasse pour que je sois plus heureux au travail ? Il n’est pas toujours facile d’expliquer ses envies et ses besoins.

Il ne faut pas prendre pour acquis que je n’aime pas ce travail et que je ne peux rien y faire. Nous sous estimons notre capacité de changement et notre espace de création.